vendredi 28 août 2009

SKYKOMISH WA (Fin)

Eh oui, vous avez bien lu. C'est la fin. Les ans + les miles + les "UP AND DOWN"= problèmes de genou. C'est mieux toutefois à 150 miles de la fin qu'à 150 miles du début... Je dois donc abandonner, j'ai déjà acheté mon billet de retour et n'ai plus le temps d'attendre une éventuelle guérison pour continuer.

Je considère toutefois le bilan comme très positif. Mon objectif était de voir les US en dehors des villes et de rencontrer des Américains. C'est fait. Je ne suis pas déçu.

En résumé, le PCT, c'est d'abord le sud de la Californie avec ses déserts. C'est très beau, chaud le jour et froid la nuit. Les paysages sont magnifiques. Le principal problème est le manque d'eau. Heureusement, il y a les "trail angels" qui mettent de l'eau à disposition des "hikers" dans les "water caches", généralement à proximité des routes que l'on croise. Sans cela, il faudrait parfois parcourir plus de 40 miles sans trouver d'eau à l'état naturel. A part cela, les serpents dont on parle beaucoup ne sont pas un réel problème. Ils ont plus peur que nous et, à moins de leur marcher dessus, ils ne présentent pas de danger; de plus, ils ne sont pas aussi nombreux qu'on le dit.
C'est ensuite le centre de la Californie avec la traversée de la Sierra Nevada. Là, ça a été un peu plus problématique à cause de la neige qui cachait le chemin et ralentissait la marche puis du froid qui était bien désagréable le matin pour sortir du duvet, parfois pour traverser un torrent avec de l'eau jusqu'aux cuisses. Mais, les paysages de montagne sont si sublimes que l'on en oublie tous ces problèmes.
A partir du nord la Californie et jusque dans l'Etat de Washington, c'est la forêt, des milliers de kilomètres carrés qu'il faut traverser pendant des jours et des jours sans voir autre chose que des arbres, des pins et des sapins principalement. Il n'y a finalement que peu d'endroits où l'on monte au-dessus de la limite des arbres pour apercevoir quelques paysages lointains. Les ours tant redoutés se sont fait particulièrement discrets. Je n'en ai vu qu'un et de très loin.
Le principal problème rencontré est sans doute le timing. La fenêtre de temps consiste à partir suffisamment tard pour ne plus avoir trop de neige dans la Sierra et aller suffisamment vite pour terminer avant les premiers froids à la frontière canadienne.

Je suis également un peu soulagé de ne plus avoir à trouver et filtrer mon eau, à chercher les quelques mètres carrés plats et horizontaux pour planter ma tente, à chercher un coin tranquille pour aller aux toilettes. Il est bien agréable aussi de prendre une douche chaude et de s'assoir a table pour prendre un repas.

Voila un tout petit résumé de mon voyage. J'espère faire mieux en documentant mon site internet: http://jean.michel.villard.free.fr/ avec des photos. Ce sera mon travail de la rentrée.

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